Pourquoi ?
Lorsqu’un cancer du sein est diagnostiqué, les réactions des personnes sont très variées. Cette annonce peut être vécue avec violence, détresse, générer un effet de choc, ou au contraire provoquer un élan de vie important. Quoi qu’il en soit, l’annonce d’un cancer du sein est un événement qui change la vie et qui éclabousse différentes sphères : sociale, professionnelle, corporelle, psychique, affective, familiale… Le parcours de soin qui suit est souvent rapide et peut laisser une impression d’être dépossédé.e de sa propre personne. Dans ce contexte, chaque personne touchée peut bénéficier d’un suivi psychologique afin d’être accompagnée dans la maladie. Il s’agit de prendre en compte la santé psychique des personnes souvent reléguée au second plan au profit de la santé physique. C’est à la fois le corps et l’esprit qui sont touchés et qui doivent être traités. Les raisons de cet accompagnement peuvent être plurielles :
- comment parler de la maladie à ses proches et/ou à ses enfants
- gérer ses émotions
- verbaliser une souffrance
- douleurs physiques
- accompagner les changements (physiques, affectifs, professionnels, familiaux…)
- sexualité
- image du corps
- chirurgie prophylactique*
- …
Toutes les étapes de la maladie peuvent être vécues différemment, avec plus ou moins de difficultés, de ressources, et peuvent nécessiter un espace de parole. En fonction de la demande et des besoins des personnes la ou le psychologue adapte l’accompagnement (rythme, durée, outils thérapeutiques). Les personnes atteintes d’un cancer du sein ne sont pas les seules personnes a être accueillies par la ou le psychologue, les proches (conjoint/compagne, enfants, parents) ont aussi besoin de leurs espaces de parole et ont toute leur place dans cet accompagnement.
* La chirurgie prophylactique est un acte chirurgical réalisé sans qu’il n’y ait de cancer du sein. Cette pratique se justifie par un dépistage d’anomalie génétique et un risque de développer un cancer du sein au regard d’un nombre important de cas dans la famille. Cet acte est très encadré et nécessite différents examens ainsi que le concours de plusieurs professionnel(le)s.
Pour qui ?
Toute personne qui ressent le besoin de parler de sa situation, qu’il s’agisse de la personne atteinte d’un cancer du sein, de ses enfants, de son conjoint ou sa compagne, de ses parents, frères, sœurs…
Quand ?
L’accompagnement psychologique peut se faire à tout moment du parcours de soin : au moment de l’annonce du diagnostic, au moment des traitements (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie…), dans l’après cancer (rémission, traitements préventifs, récidives, reprise de la vie professionnelle…). Ce suivi peut être régulier, ponctuel, espacé, rapproché… Ces éléments seront dépendants des personnes, de leurs demandes, de leurs besoins et de la ou du psychologue.
Comment ?
Pour plus d’informations, vous pouvez contacter l’infirmière coordinatrice de parcours du KIS.
Si une intervention chirurgicale est prévue avec l’un.e des chirurgien.ne.s de la Polyclinique Quimper Sud et/ou qu’un traitement chimiothérapeutique est envisagé à la Clinique St-Michel & Ste-Anne, il est possible de rencontrer le psychologue de ces deux établissements dans ce contexte (il ne s’agit pas de suivis psychologiques mais d’entretiens ponctuels). Il y a généralement des psychologues à disposition dans tous les secteurs d’oncologie du territoire (médecine, radiothérapie, hôpital…).
Prix ?
Les entretiens dans le contexte d’une hospitalisation à la Polyclinique Quimper Sud (chirurgie) ou à la Clinique St-Michel & Ste-Anne (chimiothérapie) sont pris en charge dans le cadre de l’hospitalisation. En dehors de ce cadre, le prix est à discuter avec les psychologues adhérent.e.s au KIS (généralement le prix est compris entre 50€ et 60€). Dans ce contexte-ci, il s’agit de soins qui ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale, néanmoins certaines mutuelles peuvent rembourser une partie des consultations.